Israël et territoires palestiniens: Rami dirige une communauté à Bethléem. Le lieu de naissance de Jésus est aujourd’hui une ville habitée par des Palestiniens. En raison de la guerre qui a opposé depuis plus de deux ans l’armée israélienne et le Hamas, personne ne peut quitter la ville pour se rendre du côté israélien. Auparavant, de nombreux habitants de Bethléem le faisaient pour se rendre à leur travail. Actuellement, environ quatre-vingts pour cent des habitants sont sans emploi et donc sans revenu.

Rami et son église s’occupent des personnes dans le besoin. Ils distribuent des colis alimentaires et emploient plusieurs personnes. Plus important encore, ils transmettent l’espoir. Rami déclare à ce sujet: «Depuis deux ans, nous célébrons Noël différemment. Il ne s’agit plus des décorations, des paillettes qui les entourent et des cadeaux. Aujourd’hui, nous nous concentrons davantage sur le Seigneur et sur le fait qu’il est l’espoir dont nous avons besoin.»

L’espoir est quelque chose que beaucoup de Palestiniens n’ont plus. Rami confie: «Nous, les Palestiniens, ne voyons pas la lumière, seulement l’obscurité. Durant des mois, près de la moitié du Parlement israélien a exigé que nous quittons la Cisjordanie, y compris Bethléem.»

Néanmoins, Rami et les chrétiens ont une espérance qui va au-delà de Noël. Ils trouvent la paix et le courage auprès de Dieu. «Nous nous sommes entraînés à cela en tant que communauté, et nous avons développé une culture dans laquelle nous ne parlons pas avec haine, mais où nous répandons la paix. Nous prions pour nos ennemis et nous intercédons pour eux devant Dieu», explique Rami.

«Je prie pour que Dieu nous surprenne à Noël. Que les yeux des gens autour de nous s’ouvrent et qu’ils voient Jésus. Prie avec moi pour que, en cette période difficile, le cœur des Palestiniens soit touché.»

*Image symbolique, le prénom a été modifié